PPID Équin (Maladie de Cushing) : La Phycocyanine, un Soutien Naturel Innovant face au Dérèglement Hormonal ?
Le Dysfonctionnement de la Pars Intermedia Pituitaire (PPID), plus familièrement connu sous le nom de maladie de Cushing équine, est une pathologie endocrinienne complexe qui affecte un nombre croissant de chevaux et poneys, particulièrement avec l’avancée en âge. Cette affection, caractérisée par une perturbation de l’équilibre hormonal délicat orchestré par l’hypophyse, se traduit par une panoplie de signes cliniques qui peuvent altérer significativement la qualité de vie de nos compagnons. Face à ce défi, la recherche de solutions complémentaires et naturelles pour soutenir les chevaux atteints de PPID est constante. Des observations cliniques récentes, incluant plusieurs cas documentés par des analyses vétérinaires et le suivi expert de Catherine Vasseur (Naturopathe équin, éleveuse et specialiste en gériatrie équine), ont mis en lumière des résultats prometteurs suite à l’administration de la Phycocyanine ω Omega X35. Ces cas rapportent une tendance à la normalisation des taux d’ACTH (l’hormone clé dérégulée dans le PPID) et, dans certaines situations, une optimisation possible du traitement médicamenteux de référence au pergolide, toujours sous strict contrôle vétérinaire. Ces constats nous incitent à une exploration approfondie et rigoureuse. Cet article a pour vocation de vulgariser la nature du PPID équin, de présenter la phycocyanine en rappelant ses propriétés générales établies (notamment via les allégations EFSA « on hold » pour la spiruline), et d’examiner, avec la prudence scientifique requise, les mécanismes par lesquels ce pigment naturel pourrait offrir un soutien dans la gestion de cette maladie chronique. Vous pouvez d’ailleurs retrouver plus d’informations sur notre approche globale de la santé animale naturelle.
Le PPID Équin : Au Cœur du Dérèglement de l’Hypophyse
Pour appréhender le PPID, il faut se pencher sur le fonctionnement d’une petite glande essentielle située à la base du cerveau de votre cheval : l’hypophyse, ou glande pituitaire. Celle-ci est un véritable chef d’orchestre hormonal. Une de ses régions, la pars intermedia, produit entre autres l’ACTH (Hormone AdrénoCorticoTrope). Cette hormone commande ensuite aux glandes surrénales de produire du cortisol, l’hormone dite du « stress », mais qui régule aussi de nombreuses fonctions vitales.
Normalement, la production d’ACTH par la pars intermedia est finement régulée, principalement par un « frein » naturel : la dopamine, un neurotransmetteur libéré par des neurones spécifiques situés dans l’hypothalamus (une autre région du cerveau). Ces neurones projettent leurs terminaisons nerveuses vers la pars intermedia et y libèrent la dopamine, qui agit comme un frein.
Le PPID survient typiquement chez les chevaux plus âgés (souvent à partir de 15 ans, bien que des cas plus jeunes existent) suite à une dégénérescence progressive de ces neurones dopaminergiques hypothalamiques. La cause exacte de cette neurodégénérescence n’est pas entièrement élucidée, mais le stress oxydatif et des processus inflammatoires locaux sont suspectés de jouer un rôle. Avec la perte de ce frein dopaminergique, les cellules de la pars intermedia (mélanotropes) ont tendance à proliférer (hyperplasie) et, dans de nombreux cas, à former une tumeur bénigne (un adénome). Cette pars intermedia hypertrophiée et hyperactive se met alors à sécréter des quantités excessives de POMC et, par conséquent, d’ACTH et d’autres peptides dérivés (comme la β-endorphine, l’α-MSH).
Cet excès d’ACTH conduit à une stimulation chronique des glandes surrénales, entraînant un hypercortisolisme (excès de cortisol circulant), responsable de la majorité des signes cliniques du PPID :
Hirsutisme : un pelage long, épais, souvent anormalement bouclé, avec des difficultés de mue. C’est l’un des signes les plus emblématiques.
Fonte musculaire : particulièrement visible sur la ligne du dos, les flancs et l’arrière-main, donnant un aspect « ventru » avec un dos creux.
Dépôts graisseux localisés : souvent au-dessus des yeux (dans les fosses supra-orbitaires), sur l’encolure (« chignon »), à la base de la queue.
Polyurie-polydipsie : augmentation de la soif et de la miction.
Léthargie, sudation anormale.
Sensibilité aux infections : l’excès de cortisol affaiblit le système immunitaire, rendant le cheval plus vulnérable aux infections (abcès de pied récurrents, sinusites, dermatophilose, infections parasitaires).
Résistance à l’insuline et fourbure : Le PPID est un facteur de risque majeur pour le développement d’une résistance à l’insuline, qui elle-même prédispose à la fourbure, une inflammation laminaire extrêmement douloureuse et potentiellement invalidante.
Le traitement vétérinaire de référence, le pergolide, est un agoniste dopaminergique : il mime l’action de la dopamine manquante pour aider à freiner la production d’ACTH.
Nutrition Équine Fondamentale : Le Socle Indispensable face au PPID (Cushing)
Avant même de considérer les avenues spécifiques de soutien, telles que la phycocyanine, ou d’analyser des facteurs étiologiques complexes comme la maladie de Lyme, un axiome demeure : la nutrition adaptée et fondamentale est la pierre angulaire de la santé équine. Pour tout cheval, qu’il soit dans la fleur de l’âge, abordant ses années d’or, ou confronté à une pathologie telle que le PPID, l’alimentation constitue le fondement de son équilibre physiologique et de sa capacité de résilience.
Le cheval, par sa nature d’herbivore strict, possède un système digestif méticuleusement conçu pour la transformation de grandes quantités de fibres. Une diète de base saine et équilibrée se doit donc de respecter ces impératifs biologiques :
Fourrage de Première Qualité, en Quantité Suffisante : Le foin, ou l’herbe fraîche de pâturage, doit former l’essentiel de la ration quotidienne. Ce n’est pas seulement une source d’énergie primaire, mais aussi le garant d’une fonction digestive optimale (prévenant coliques et ulcérations) et d’un comportement naturel par la mastication prolongée.
Apport Énergétique Modulé : Les besoins énergétiques fluctuent grandement (âge, race, activité, état de santé). L’excès de concentrés (céréales) est une voie directe vers l’embonpoint et les dysfonctionnements métaboliques.
Protéines de Bonne Valeur Biologique : Cruciales pour l’entretien de la masse musculaire, la réparation des tissus et la vigueur du système immunitaire. Si un foin de qualité peut couvrir les besoins, un apport ciblé (luzerne, tourteaux sélectionnés) est parfois nécessaire.
Équilibre Minéralo-Vitaminique Rigoureux : Les déséquilibres en minéraux (Ca, P, Mg, Cu, Zn, Se) et vitamines sont insidieux et peuvent avoir des répercussions sérieuses. Un Complément Minéral Vitaminique (CMV) judicieusement choisi est souvent un allié indispensable.
Eau Fraîche et Pure, Sans Restriction : L’élément vital par excellence, fondamental à chaque processus physiologique.
Focus Spécifique : Nutrition et PPID (Cushing)
Dans le cadre du PPID, la gestion nutritionnelle devient un enjeu stratégique de premier ordre, notamment en raison de la fréquente résistance à l’insuline :
Contrôle Draconien des Glucides Non Structuraux (NSC) : Sélectionner des foins à faible teneur en sucres (analyses à l’appui si possible), envisager le trempage, et réduire au strict minimum, voire éliminer, les céréales et aliments riches en mélasse ou amidon. C’est la meilleure stratégie pour stabiliser la glycémie et prévenir la fourbure.
Préservation de la Masse Musculaire : L’apport en protéines de haute qualité et en acides aminés ciblés est vital pour lutter contre la sarcopénie (fonte musculaire) souvent observée.
Renfort en Antioxydants : Le stress oxydatif étant un acteur clé dans la physiopathologie du PPID, une alimentation naturellement riche en vitamine E, sélénium et autres phytonutriments antioxydants est un atout. C’est dans ce contexte que des compléments comme la spiruline, et sa phycocyanine, peuvent apporter un soutien spécifique.
Soutien de l’Immunité : Face à une possible immunosuppression (due au PPID ou à une co-infection comme la maladie de Lyme), les nutriments immuno-compétents (zinc, cuivre, sélénium, vitamine E, oméga-3) revêtent une importance accrue.
En définitive, aucune intervention complémentaire, aussi ciblée soit-elle, ne saurait se substituer à des fondations nutritionnelles irréprochables et individualisées. L’accompagnement par un vétérinaire et/ou un spécialiste en nutrition équine est primordial pour définir la ration la plus adaptée, a fortiori pour un cheval présentant des défis métaboliques ou endocriniens.
La Phycocyanine : Un Actif Naturel aux Propriétés Reconnues et Potentiels Étudiés
Avant d’explorer son intérêt potentiel dans le contexte du PPID équin, il est essentiel de présenter la phycocyanine et les effets qui lui sont associés, notamment par le biais des études sur la spiruline, son origine. La phycocyanine est le principal pigment bleu-vert actif de la spiruline (Arthrospira platensis), une micro-algue réputée pour sa densité nutritionnelle exceptionnelle. Chez The Main Ingredient Company, nous avons mis au point des procédés d’extraction spécifiques pour nos formules liquides Phycocyanine ω X12 et X35, visant à optimiser sa biodisponibilité et sa pureté. Pour en savoir plus sur la description de la phycocyanine et sa technique d’extraction, consultez nos pages dédiées.
Il est important de comprendre le cadre réglementaire des allégations de santé en Europe. Une allégation est une affirmation suggérant qu’un aliment ou l’un de ses composants a des effets bénéfiques sur la santé. Pour être utilisée, une allégation doit être scientifiquement prouvée et autorisée par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) et la Commission Européenne. Certaines allégations, dites « en attente » (on hold), ont été soumises à l’EFSA et sont en cours d’évaluation ; leur utilisation est tolérée sous conditions tant qu’une décision finale n’est pas rendue. Vous pouvez approfondir ce sujet sur notre page traitant de la réglementation et des responsabilités.
Concernant la spiruline (et donc indirectement la phycocyanine qu’elle contient naturellement), plusieurs allégations « on hold » (EFSA) soulignent son intérêt pour la santé humaine :
Soutien du système immunitaire / Renforce les défenses naturelles : (ID 1876, ID 2583). La spiruline aiderait à soutenir le système immunitaire (voir aussi nos compléments pour l’immunité).
Propriétés antioxydantes / Protection contre le stress oxydatif : (ID 1867, ID 2583). La spiruline posséderait des propriétés antioxydantes qui aideraient à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres.
Aide à améliorer le tonus et la vitalité / Aide en cas de fatigue : (ID 2737). La spiruline soutiendrait la vitalité de l’organisme, aiderait à se sentir plus énergique et serait utile en cas de fatigue (pertinent pour notre page sur vitalité et énergie).
Au-delà de ces allégations, la recherche scientifique continue d’explorer d’autres propriétés de la phycocyanine, notamment ses effets potentiels comme modulateur de l’inflammation et neuroprotecteur. C’est sur la base de ces connaissances que nous allons maintenant examiner son intérêt possible dans le contexte spécifique du PPID équin.
Professeur Debunk : « Bien ! Voilà une approche qui me plaît davantage. On pose les bases : le PPID, c’est quoi ? L’hypophyse, la dopamine, l’ACTH… c’est clair. Et pour la phycocyanine, on part des effets connus ou étudiés chez l’humain via la spiruline, avec le cadre réglementaire des allégations. C’est essentiel. L’allégation ‘on hold’ n’est pas une preuve définitive d’efficacité pour une pathologie précise, mais elle indique un faisceau d’indices reconnu. Maintenant, voyons comment ces propriétés générales pourraient théoriquement s’appliquer au cheval PPID. Et souvenez-vous, corrélation n’est pas causalité, et les observations sur un cas, même documentées, ne font pas une étude clinique contrôlée ! »
Phycocyanine et PPID : Quels Mécanismes d’Action Sont Étudiés ?
Forts des cas cliniques observés – notamment cette jument dont l’ACTH est passée de 155 pg/ml à 18 pg/ml en trois mois sous Phycocyanine ω Omega X35, et plusieurs autres cas documentés montrant une amélioration clinique et/ou une adaptation favorable du traitement au pergolide (toujours sous supervision vétérinaire) – explorons les pistes scientifiques qui pourraient expliquer ces résultats encourageants.
1. Lutte contre le Stress Oxydatif et l’Inflammation Hypophysaire
Des études indiquent que le stress oxydatif joue un rôle dans la neurodégénérescence des neurones dopaminergiques observée dans le PPID (dvm360.com). La phycocyanine, grâce à ses propriétés antioxydantes reconnues (via la spiruline, ID 1867/2583, on hold), pourrait aider à protéger ces neurones et les cellules de la pars intermedia. De même, son action potentielle sur la modulation de l’inflammation pourrait contribuer à créer un environnement moins hostile au sein de l’hypophyse, favorisant un meilleur fonctionnement. Ces mécanismes sont également étudiés dans le contexte de l’arthrite.
2. Soutien des Neurones Dopaminergiques
Des recherches, notamment sur des modèles de maladies neurodégénératives comme Parkinson, suggèrent que la phycocyanine pourrait avoir des effets neuroprotecteurs, aidant à préserver les neurones producteurs de dopamine (PMC3573447, PMC4500716). Si un tel effet était avéré chez le cheval PPID, il pourrait se traduire par une meilleure préservation de la fonction des neurones hypothalamiques, et donc un frein dopaminergique plus efficace sur la pars intermedia. La possibilité d’ajuster le traitement au pergolide, observée dans certains cas, pourrait être une manifestation indirecte de ce soutien neuronal. Cet aspect neuroprotecteur est également exploré pour un effet booster cérébral.
3. Modulation de l’Axe du Stress (HHS) et Amélioration du Rétrocontrôle
L’axe Hypothalamo-Hypophyso-Surrénalien (HHS), qui régule la réponse au stress et la production de cortisol, est souvent perturbé dans le PPID. La phycocyanine, en contribuant potentiellement à réduire l’inflammation systémique et le stress oxydatif, pourrait aider à apaiser cet axe hyperactif (PMC7897258). Un axe HHS plus équilibré pourrait favoriser une meilleure sensibilité des récepteurs au cortisol, renforçant ainsi le rétrocontrôle négatif sur la production d’ACTH. Ce mécanisme est pertinent pour la gestion du stress, un sujet abordé dans notre page sur l’équilibre émotionnel.
4. Impact Possible sur le Métabolisme et les Symptômes Associés
Les désordres métaboliques, notamment la résistance à l’insuline, sont fréquents chez les chevaux PPID. Des recherches sur d’autres espèces ont indiqué que la phycocyanine pourrait exercer des effets bénéfiques sur la sensibilité à l’insuline et le métabolisme glucidique (pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33080528/, PMC5680719). Une amélioration du profil métabolique chez le cheval PPID pourrait non seulement réduire le risque de fourbure mais aussi améliorer l’état général et la gestion du poids. De plus, le soutien du système immunitaire (via la spiruline, ID 1876) pourrait rendre le cheval moins vulnérable aux infections. Ces aspects métaboliques sont également en lien avec des recherches sur la curcumine et le diabète de type II.
L’intérêt porté à la phycocyanine dans le contexte du PPID équin ne repose pas uniquement sur des extrapolations théoriques. Chez The Main Ingredient Company, nous avons été les témoins privilégiés de plusieurs évolutions cliniques notables chez des chevaux diagnostiqués PPID et supplémentés avec notre Phycocyanine ω Omega X35. Ces observations, bien qu’elles ne constituent pas des études cliniques randomisées en double aveugle, représentent des faisceaux d’indices précieux qui nourrissent notre conviction et orientent nos recherches. Le cas initial qui a particulièrement attiré notre attention fut celui d’une jument dont le taux d’ACTH a chuté de manière spectaculaire, passant de 155 pg/ml à une valeur normale de 18 pg/ml en seulement trois mois, avec une administration quotidienne de 500 mg de notre phycocyanine liquide. Depuis, d’autres cas, documentés par des analyses vétérinaires (voir tableau ci-dessous), sont venus corroborer cette tendance positive. Ces données de terrain suggèrent que la phycocyanine hautement concentrée et biodisponible pourrait jouer un rôle de soutien significatif, parfois en complément du traitement conventionnel au pergolide, et ce, toujours sous l’œil avisé du vétérinaire.
Identifiant Cheval
ACTH Initial (pg/ml) & Date
ACTH Suivi (pg/ml) & Date
Durée approx. Phycocyanine ω X35
Observations Notables
Jument LC
155.00 (30/08/2024)
18.00 (27/11/2024)
~3 mois
Normalisation de l’ACTH.
« CHEVAL 2 TOR** »
214.00 (05/11/2024)
28.60 (14/02/2025)
~3.5 mois
Normalisation de l’ACTH > Retour à une valeur normale. Le rapport initial suggérait un diagnostic PPID probable nécessitant traitement ou suivi. Le suivi post-phycocyanine montre une valeur normale pour un cheval stabilisé.
Ces observations, bien que nécessitant des investigations scientifiques plus poussées pour établir des liens de causalité formels, ouvrent des perspectives fascinantes pour une approche plus intégrative et naturelle de la gestion du PPID équin.
Catherine Vasseur Perrot : Une Expertise Équine au Service du Bien-être Naturel
Au cœur de la démarche de The Main Ingredient Company pour la santé animale, et notamment équine, la contribution de Catherine Vasseur est essentielle. Passionnée par l’univers équin depuis de nombreuses années, Catherine a été éleveuse mais elle est avant tout Nutritionniste et spécialisée en Micro Nutrition Orthomoléculaire qu’elle emploie notamment en gériatrie équine. La priorité qui l’anime en tant que professionnelle se confonds avec strictement avec le bien-être du cheval. Cette riche expérience pratique, alliée à une expertise pointue en naturopathie équine, lui confère une compréhension intime des besoins spécifiques des chevaux, qu’ils soient athlètes de haut niveau ou compagnons vieillissants. Catherine est une pionnière dans l’exploration et l’application des compléments alimentaires TMIC pour le soutien de leur santé. Son approche holistique ne vise pas à remplacer les soins vétérinaires, mais à restaurer un équilibre fondamental en s’appuyant sur le potentiel de molécules naturelles comme la phycocyanine. C’est cette synergie entre connaissance approfondie du terrain, observation rigoureuse et un profond respect pour le vivant qui guide son engagement à offrir le meilleur aux animaux, en collaboration étroite avec les vétérinaires.
Professeur Debunk : « Alors là, on touche au cœur du sujet ! Les mécanismes d’action ! Stress oxydatif, inflammation, protection neuronale, modulation de l’axe HHS… Ce sont des pistes d’investigation solides et la phycocyanine semble avoir des arguments à faire valoir in vitro et sur certains modèles animaux. Les études que vous citez sont pertinentes. Un point crucial souvent omis dans la vulgarisation du PPID, et que vous avez bien identifié, est l’étiologie même de cette affection : il s’agit fondamentalement d’une tumeur bénigne (adénome) ou d’une hyperplasie des cellules mélanotropes de la pars intermedia. La phycocyanine, aussi douée soit-elle comme antioxydant ou anti-inflammatoire, n’est pas un agent antitumoral au sens pharmacologique du terme ; elle n’est pas supposée faire régresser l’adénome lui-même. Par conséquent, lorsque nous parlons de ‘normalisation’ de l’ACTH ou d’amélioration clinique, il est plus exact de parler d’une gestion des symptômes ou d’une optimisation de la fonction pituitaire résiduelle plutôt que d’une ‘rémission’ ou d’une ‘guérison’ de la tumeur. Le pergolide lui-même contrôle la surproduction d’ACTH par l’adénome, mais ne le fait généralement pas disparaître. Si la phycocyanine semble parfois accompagner une réduction du besoin en pergolide, c’est probablement en améliorant l’environnement neuro-endocrinien global de l’hypophyse, en protégeant les neurones dopaminergiques restants, ou en rendant les cellules de la pars intermedia plus réceptives aux signaux inhibiteurs (dopamine endogène ou pergolide). C’est une distinction sémantique, mais scientifiquement capitale. Nous parlons de soutien fonctionnel et de neuroprotection, pas d’oncologie. Cela n’enlève rien à l’intérêt des observations, mais cela cadre mieux les attentes. »
Phycocyanine Concentrée et PPID : Ce que les Cas Cliniques Suggèrent
L’observation initiale d’une normalisation de l’ACTH chez une jument PPID (passant de 155 pg/ml à 18 pg/ml en trois mois avec 500 mg/jour de Phycocyanine ω Omega X35) n’est plus un cas isolé. Nous avons eu connaissance de plusieurs autres cas, documentés par des analyses vétérinaires (voir les exemples d’analyses ci-contre ou dans les images de l’article), où l’administration de Phycocyanine ω X35 a été associée à des améliorations significatives :
Diminution marquée des taux d’ACTH : Dans plusieurs cas, les propriétaires ont rapporté une baisse notable des valeurs d’ACTH, ramenant parfois les chevaux dans les normes physiologiques ou proches de celles-ci.
Optimisation du traitement au pergolide : Un des retours fréquents est la possibilité, toujours sous contrôle vétérinaire strict et individualisé, d’ajuster la posologie du pergolide, parfois à la baisse, tout en maintenant un taux d’ACTH satisfaisant. Il est crucial de comprendre que la phycocyanine ne se substitue pas au pergolide, mais peut, dans certains cas et selon l’avis du vétérinaire, s’intégrer dans une approche globale. Chaque cas est unique, et l’arrêt du pergolide n’est ni systématique ni un objectif en soi.
Amélioration des signes cliniques : Les propriétaires rapportent souvent une amélioration de l’état général, une meilleure mue, une reprise de la masse musculaire et une diminution de la léthargie.
Ces observations de terrain, bien qu’elles ne remplacent pas des essais cliniques randomisés, constituent un ensemble de données précieuses. Elles suggèrent que la phycocyanine hautement concentrée et biodisponible, telle que celle de nos formules Omega, pourrait offrir une option naturelle intéressante dans la gestion multimodale du PPID équin. Il est impératif que toute modification du traitement d’un cheval PPID, y compris l’introduction de compléments alimentaires, soit effectuée en étroite collaboration avec le vétérinaire traitant.
Conclusion : La Phycocyanine, un Soutien Naturel Prometteur à Intégrer avec Discernement et Suivi Vétérinaire
Les données scientifiques actuelles, couplées aux observations cliniques encourageantes, positionnent la phycocyanine comme un candidat sérieux pour le soutien de l’équilibre hormonal et la gestion des conséquences du PPID chez le cheval. Son profil d’action multiple – antioxydant, modulateur potentiel de l’inflammation, possible neuroprotecteur et soutien des défenses naturelles – en fait une approche complémentaire particulièrement intéressante.
Il ne s’agit nullement de présenter la phycocyanine comme une alternative au pergolide ou à d’autres traitements vétérinaires, mais plutôt comme un outil précieux pouvant s’intégrer dans une stratégie globale de bien-être, en accord avec le vétérinaire. La possibilité d’optimiser les traitements conventionnels, et donc de contribuer à limiter leurs potentiels effets secondaires, tout en améliorant le confort et la vitalité du cheval, est une perspective qui mérite la plus grande attention. Pour ceux qui s’interrogent sur la prise simultanée de plusieurs compléments, notre article dédié offre des éclaircissements.
Chez The Main Ingredient Company, notre engagement est de fournir des compléments alimentaires de la plus haute qualité, basés sur la recherche et le respect de la physiologie animale. Nous continuerons à suivre avec passion les avancées scientifiques sur la phycocyanine et à collaborer avec les professionnels du monde équin pour affiner son utilisation.
Rappelons avec force qu’un complément alimentaire, aussi prometteur soit-il, ne doit jamais se substituer à un avis vétérinaire éclairé ni à un traitement médical prescrit. Pour toute question concernant la santé de votre cheval et l’intégration de la phycocyanine dans sa gestion, consultez votre vétérinaire. Notre démarche qualité est au cœur de notre engagement.
Sources : Les informations et données avancées s’appuient sur une synthèse de la littérature scientifique recente sur le PPID équin et la phycocyanine, ainsi que sur des analyses de cas transmises par des vétérinaires et propriétaires. Parmi les références clés figurent des articles vétérinaires sur la pathogénie du PPID (dvm360.com), des études sur les effets antioxydants et modulateurs de l’inflammation de la phycocyanine (mdpi.com, pmc.ncbi.nlm.nih.gov), ses effets neuroprotecteurs potentiels dans des modèles de Parkinson (PMC3573447, PMC4500716), son action étudiée sur l’axe corticotrope (PMC7897258), ainsi que des recherches sur son potentiel rôle sur le métabolisme du glucose et l’immunité (pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33080528/, PMC5680719).
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Phycocyanine et PPID Équin (Cushing) : Une Lueur d’Espoir Naturelle pour l’Équilibre Hormonal du Cheval
PPID Équin (Maladie de Cushing) : La Phycocyanine, un Soutien Naturel Innovant face au Dérèglement Hormonal ?
Le Dysfonctionnement de la Pars Intermedia Pituitaire (PPID), plus familièrement connu sous le nom de maladie de Cushing équine, est une pathologie endocrinienne complexe qui affecte un nombre croissant de chevaux et poneys, particulièrement avec l’avancée en âge. Cette affection, caractérisée par une perturbation de l’équilibre hormonal délicat orchestré par l’hypophyse, se traduit par une panoplie de signes cliniques qui peuvent altérer significativement la qualité de vie de nos compagnons. Face à ce défi, la recherche de solutions complémentaires et naturelles pour soutenir les chevaux atteints de PPID est constante. Des observations cliniques récentes, incluant plusieurs cas documentés par des analyses vétérinaires et le suivi expert de Catherine Vasseur (Naturopathe équin, éleveuse et specialiste en gériatrie équine), ont mis en lumière des résultats prometteurs suite à l’administration de la Phycocyanine ω Omega X35. Ces cas rapportent une tendance à la normalisation des taux d’ACTH (l’hormone clé dérégulée dans le PPID) et, dans certaines situations, une optimisation possible du traitement médicamenteux de référence au pergolide, toujours sous strict contrôle vétérinaire. Ces constats nous incitent à une exploration approfondie et rigoureuse. Cet article a pour vocation de vulgariser la nature du PPID équin, de présenter la phycocyanine en rappelant ses propriétés générales établies (notamment via les allégations EFSA « on hold » pour la spiruline), et d’examiner, avec la prudence scientifique requise, les mécanismes par lesquels ce pigment naturel pourrait offrir un soutien dans la gestion de cette maladie chronique. Vous pouvez d’ailleurs retrouver plus d’informations sur notre approche globale de la santé animale naturelle.
Le PPID Équin : Au Cœur du Dérèglement de l’Hypophyse
Pour appréhender le PPID, il faut se pencher sur le fonctionnement d’une petite glande essentielle située à la base du cerveau de votre cheval : l’hypophyse, ou glande pituitaire. Celle-ci est un véritable chef d’orchestre hormonal. Une de ses régions, la pars intermedia, produit entre autres l’ACTH (Hormone AdrénoCorticoTrope). Cette hormone commande ensuite aux glandes surrénales de produire du cortisol, l’hormone dite du « stress », mais qui régule aussi de nombreuses fonctions vitales.
Normalement, la production d’ACTH par la pars intermedia est finement régulée, principalement par un « frein » naturel : la dopamine, un neurotransmetteur libéré par des neurones spécifiques situés dans l’hypothalamus (une autre région du cerveau). Ces neurones projettent leurs terminaisons nerveuses vers la pars intermedia et y libèrent la dopamine, qui agit comme un frein.
Le PPID survient typiquement chez les chevaux plus âgés (souvent à partir de 15 ans, bien que des cas plus jeunes existent) suite à une dégénérescence progressive de ces neurones dopaminergiques hypothalamiques. La cause exacte de cette neurodégénérescence n’est pas entièrement élucidée, mais le stress oxydatif et des processus inflammatoires locaux sont suspectés de jouer un rôle. Avec la perte de ce frein dopaminergique, les cellules de la pars intermedia (mélanotropes) ont tendance à proliférer (hyperplasie) et, dans de nombreux cas, à former une tumeur bénigne (un adénome). Cette pars intermedia hypertrophiée et hyperactive se met alors à sécréter des quantités excessives de POMC et, par conséquent, d’ACTH et d’autres peptides dérivés (comme la β-endorphine, l’α-MSH).
Cet excès d’ACTH conduit à une stimulation chronique des glandes surrénales, entraînant un hypercortisolisme (excès de cortisol circulant), responsable de la majorité des signes cliniques du PPID :
Le traitement vétérinaire de référence, le pergolide, est un agoniste dopaminergique : il mime l’action de la dopamine manquante pour aider à freiner la production d’ACTH.
Nutrition Équine Fondamentale :
Le Socle Indispensable face au PPID (Cushing)
Avant même de considérer les avenues spécifiques de soutien, telles que la phycocyanine, ou d’analyser des facteurs étiologiques complexes comme la maladie de Lyme, un axiome demeure : la nutrition adaptée et fondamentale est la pierre angulaire de la santé équine. Pour tout cheval, qu’il soit dans la fleur de l’âge, abordant ses années d’or, ou confronté à une pathologie telle que le PPID, l’alimentation constitue le fondement de son équilibre physiologique et de sa capacité de résilience.
Le cheval, par sa nature d’herbivore strict, possède un système digestif méticuleusement conçu pour la transformation de grandes quantités de fibres. Une diète de base saine et équilibrée se doit donc de respecter ces impératifs biologiques :
Focus Spécifique : Nutrition et PPID (Cushing)
Dans le cadre du PPID, la gestion nutritionnelle devient un enjeu stratégique de premier ordre, notamment en raison de la fréquente résistance à l’insuline :
En définitive, aucune intervention complémentaire, aussi ciblée soit-elle, ne saurait se substituer à des fondations nutritionnelles irréprochables et individualisées. L’accompagnement par un vétérinaire et/ou un spécialiste en nutrition équine est primordial pour définir la ration la plus adaptée, a fortiori pour un cheval présentant des défis métaboliques ou endocriniens.
La Phycocyanine : Un Actif Naturel aux Propriétés Reconnues et Potentiels Étudiés
Avant d’explorer son intérêt potentiel dans le contexte du PPID équin, il est essentiel de présenter la phycocyanine et les effets qui lui sont associés, notamment par le biais des études sur la spiruline, son origine. La phycocyanine est le principal pigment bleu-vert actif de la spiruline (Arthrospira platensis), une micro-algue réputée pour sa densité nutritionnelle exceptionnelle. Chez The Main Ingredient Company, nous avons mis au point des procédés d’extraction spécifiques pour nos formules liquides Phycocyanine ω X12 et X35, visant à optimiser sa biodisponibilité et sa pureté. Pour en savoir plus sur la description de la phycocyanine et sa technique d’extraction, consultez nos pages dédiées.
Il est important de comprendre le cadre réglementaire des allégations de santé en Europe. Une allégation est une affirmation suggérant qu’un aliment ou l’un de ses composants a des effets bénéfiques sur la santé. Pour être utilisée, une allégation doit être scientifiquement prouvée et autorisée par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) et la Commission Européenne. Certaines allégations, dites « en attente » (on hold), ont été soumises à l’EFSA et sont en cours d’évaluation ; leur utilisation est tolérée sous conditions tant qu’une décision finale n’est pas rendue. Vous pouvez approfondir ce sujet sur notre page traitant de la réglementation et des responsabilités.
Concernant la spiruline (et donc indirectement la phycocyanine qu’elle contient naturellement), plusieurs allégations « on hold » (EFSA) soulignent son intérêt pour la santé humaine :
Au-delà de ces allégations, la recherche scientifique continue d’explorer d’autres propriétés de la phycocyanine, notamment ses effets potentiels comme modulateur de l’inflammation et neuroprotecteur. C’est sur la base de ces connaissances que nous allons maintenant examiner son intérêt possible dans le contexte spécifique du PPID équin.
Professeur Debunk : « Bien ! Voilà une approche qui me plaît davantage. On pose les bases : le PPID, c’est quoi ? L’hypophyse, la dopamine, l’ACTH… c’est clair. Et pour la phycocyanine, on part des effets connus ou étudiés chez l’humain via la spiruline, avec le cadre réglementaire des allégations. C’est essentiel. L’allégation ‘on hold’ n’est pas une preuve définitive d’efficacité pour une pathologie précise, mais elle indique un faisceau d’indices reconnu. Maintenant, voyons comment ces propriétés générales pourraient théoriquement s’appliquer au cheval PPID. Et souvenez-vous, corrélation n’est pas causalité, et les observations sur un cas, même documentées, ne font pas une étude clinique contrôlée ! »
Phycocyanine et PPID : Quels Mécanismes d’Action Sont Étudiés ?
Forts des cas cliniques observés – notamment cette jument dont l’ACTH est passée de 155 pg/ml à 18 pg/ml en trois mois sous Phycocyanine ω Omega X35, et plusieurs autres cas documentés montrant une amélioration clinique et/ou une adaptation favorable du traitement au pergolide (toujours sous supervision vétérinaire) – explorons les pistes scientifiques qui pourraient expliquer ces résultats encourageants.
1. Lutte contre le Stress Oxydatif et l’Inflammation Hypophysaire
Des études indiquent que le stress oxydatif joue un rôle dans la neurodégénérescence des neurones dopaminergiques observée dans le PPID (dvm360.com). La phycocyanine, grâce à ses propriétés antioxydantes reconnues (via la spiruline, ID 1867/2583, on hold), pourrait aider à protéger ces neurones et les cellules de la pars intermedia. De même, son action potentielle sur la modulation de l’inflammation pourrait contribuer à créer un environnement moins hostile au sein de l’hypophyse, favorisant un meilleur fonctionnement. Ces mécanismes sont également étudiés dans le contexte de l’arthrite.
2. Soutien des Neurones Dopaminergiques
Des recherches, notamment sur des modèles de maladies neurodégénératives comme Parkinson, suggèrent que la phycocyanine pourrait avoir des effets neuroprotecteurs, aidant à préserver les neurones producteurs de dopamine (PMC3573447, PMC4500716). Si un tel effet était avéré chez le cheval PPID, il pourrait se traduire par une meilleure préservation de la fonction des neurones hypothalamiques, et donc un frein dopaminergique plus efficace sur la pars intermedia. La possibilité d’ajuster le traitement au pergolide, observée dans certains cas, pourrait être une manifestation indirecte de ce soutien neuronal. Cet aspect neuroprotecteur est également exploré pour un effet booster cérébral.
3. Modulation de l’Axe du Stress (HHS) et Amélioration du Rétrocontrôle
L’axe Hypothalamo-Hypophyso-Surrénalien (HHS), qui régule la réponse au stress et la production de cortisol, est souvent perturbé dans le PPID. La phycocyanine, en contribuant potentiellement à réduire l’inflammation systémique et le stress oxydatif, pourrait aider à apaiser cet axe hyperactif (PMC7897258). Un axe HHS plus équilibré pourrait favoriser une meilleure sensibilité des récepteurs au cortisol, renforçant ainsi le rétrocontrôle négatif sur la production d’ACTH. Ce mécanisme est pertinent pour la gestion du stress, un sujet abordé dans notre page sur l’équilibre émotionnel.
4. Impact Possible sur le Métabolisme et les Symptômes Associés
Les désordres métaboliques, notamment la résistance à l’insuline, sont fréquents chez les chevaux PPID. Des recherches sur d’autres espèces ont indiqué que la phycocyanine pourrait exercer des effets bénéfiques sur la sensibilité à l’insuline et le métabolisme glucidique (pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33080528/, PMC5680719). Une amélioration du profil métabolique chez le cheval PPID pourrait non seulement réduire le risque de fourbure mais aussi améliorer l’état général et la gestion du poids. De plus, le soutien du système immunitaire (via la spiruline, ID 1876) pourrait rendre le cheval moins vulnérable aux infections. Ces aspects métaboliques sont également en lien avec des recherches sur la curcumine et le diabète de type II.
L’intérêt porté à la phycocyanine dans le contexte du PPID équin ne repose pas uniquement sur des extrapolations théoriques. Chez The Main Ingredient Company, nous avons été les témoins privilégiés de plusieurs évolutions cliniques notables chez des chevaux diagnostiqués PPID et supplémentés avec notre Phycocyanine ω Omega X35. Ces observations, bien qu’elles ne constituent pas des études cliniques randomisées en double aveugle, représentent des faisceaux d’indices précieux qui nourrissent notre conviction et orientent nos recherches. Le cas initial qui a particulièrement attiré notre attention fut celui d’une jument dont le taux d’ACTH a chuté de manière spectaculaire, passant de 155 pg/ml à une valeur normale de 18 pg/ml en seulement trois mois, avec une administration quotidienne de 500 mg de notre phycocyanine liquide. Depuis, d’autres cas, documentés par des analyses vétérinaires (voir tableau ci-dessous), sont venus corroborer cette tendance positive. Ces données de terrain suggèrent que la phycocyanine hautement concentrée et biodisponible pourrait jouer un rôle de soutien significatif, parfois en complément du traitement conventionnel au pergolide, et ce, toujours sous l’œil avisé du vétérinaire.
Ces observations, bien que nécessitant des investigations scientifiques plus poussées pour établir des liens de causalité formels, ouvrent des perspectives fascinantes pour une approche plus intégrative et naturelle de la gestion du PPID équin.
Catherine Vasseur Perrot : Une Expertise Équine au Service du Bien-être Naturel
Au cœur de la démarche de The Main Ingredient Company pour la santé animale, et notamment équine, la contribution de Catherine Vasseur est essentielle. Passionnée par l’univers équin depuis de nombreuses années, Catherine a été éleveuse mais elle est avant tout Nutritionniste et spécialisée en Micro Nutrition Orthomoléculaire qu’elle emploie notamment en gériatrie équine. La priorité qui l’anime en tant que professionnelle se confonds avec strictement avec le bien-être du cheval. Cette riche expérience pratique, alliée à une expertise pointue en naturopathie équine, lui confère une compréhension intime des besoins spécifiques des chevaux, qu’ils soient athlètes de haut niveau ou compagnons vieillissants. Catherine est une pionnière dans l’exploration et l’application des compléments alimentaires TMIC pour le soutien de leur santé. Son approche holistique ne vise pas à remplacer les soins vétérinaires, mais à restaurer un équilibre fondamental en s’appuyant sur le potentiel de molécules naturelles comme la phycocyanine. C’est cette synergie entre connaissance approfondie du terrain, observation rigoureuse et un profond respect pour le vivant qui guide son engagement à offrir le meilleur aux animaux, en collaboration étroite avec les vétérinaires.
Pour découvrir davantage sur le Livre Blanc Safran Omega ou le Livre Blanc sur les compléments pour animaux, n’hésitez pas à consulter les pages dédiées.
Professeur Debunk : « Alors là, on touche au cœur du sujet ! Les mécanismes d’action ! Stress oxydatif, inflammation, protection neuronale, modulation de l’axe HHS… Ce sont des pistes d’investigation solides et la phycocyanine semble avoir des arguments à faire valoir in vitro et sur certains modèles animaux. Les études que vous citez sont pertinentes. Un point crucial souvent omis dans la vulgarisation du PPID, et que vous avez bien identifié, est l’étiologie même de cette affection : il s’agit fondamentalement d’une tumeur bénigne (adénome) ou d’une hyperplasie des cellules mélanotropes de la pars intermedia. La phycocyanine, aussi douée soit-elle comme antioxydant ou anti-inflammatoire, n’est pas un agent antitumoral au sens pharmacologique du terme ; elle n’est pas supposée faire régresser l’adénome lui-même. Par conséquent, lorsque nous parlons de ‘normalisation’ de l’ACTH ou d’amélioration clinique, il est plus exact de parler d’une gestion des symptômes ou d’une optimisation de la fonction pituitaire résiduelle plutôt que d’une ‘rémission’ ou d’une ‘guérison’ de la tumeur. Le pergolide lui-même contrôle la surproduction d’ACTH par l’adénome, mais ne le fait généralement pas disparaître. Si la phycocyanine semble parfois accompagner une réduction du besoin en pergolide, c’est probablement en améliorant l’environnement neuro-endocrinien global de l’hypophyse, en protégeant les neurones dopaminergiques restants, ou en rendant les cellules de la pars intermedia plus réceptives aux signaux inhibiteurs (dopamine endogène ou pergolide). C’est une distinction sémantique, mais scientifiquement capitale. Nous parlons de soutien fonctionnel et de neuroprotection, pas d’oncologie. Cela n’enlève rien à l’intérêt des observations, mais cela cadre mieux les attentes. »
Phycocyanine Concentrée et PPID : Ce que les Cas Cliniques Suggèrent
L’observation initiale d’une normalisation de l’ACTH chez une jument PPID (passant de 155 pg/ml à 18 pg/ml en trois mois avec 500 mg/jour de Phycocyanine ω Omega X35) n’est plus un cas isolé. Nous avons eu connaissance de plusieurs autres cas, documentés par des analyses vétérinaires (voir les exemples d’analyses ci-contre ou dans les images de l’article), où l’administration de Phycocyanine ω X35 a été associée à des améliorations significatives :
Ces observations de terrain, bien qu’elles ne remplacent pas des essais cliniques randomisés, constituent un ensemble de données précieuses. Elles suggèrent que la phycocyanine hautement concentrée et biodisponible, telle que celle de nos formules Omega, pourrait offrir une option naturelle intéressante dans la gestion multimodale du PPID équin. Il est impératif que toute modification du traitement d’un cheval PPID, y compris l’introduction de compléments alimentaires, soit effectuée en étroite collaboration avec le vétérinaire traitant.
Conclusion : La Phycocyanine, un Soutien Naturel Prometteur à Intégrer avec Discernement et Suivi Vétérinaire
Les données scientifiques actuelles, couplées aux observations cliniques encourageantes, positionnent la phycocyanine comme un candidat sérieux pour le soutien de l’équilibre hormonal et la gestion des conséquences du PPID chez le cheval. Son profil d’action multiple – antioxydant, modulateur potentiel de l’inflammation, possible neuroprotecteur et soutien des défenses naturelles – en fait une approche complémentaire particulièrement intéressante.
Il ne s’agit nullement de présenter la phycocyanine comme une alternative au pergolide ou à d’autres traitements vétérinaires, mais plutôt comme un outil précieux pouvant s’intégrer dans une stratégie globale de bien-être, en accord avec le vétérinaire. La possibilité d’optimiser les traitements conventionnels, et donc de contribuer à limiter leurs potentiels effets secondaires, tout en améliorant le confort et la vitalité du cheval, est une perspective qui mérite la plus grande attention. Pour ceux qui s’interrogent sur la prise simultanée de plusieurs compléments, notre article dédié offre des éclaircissements.
Chez The Main Ingredient Company, notre engagement est de fournir des compléments alimentaires de la plus haute qualité, basés sur la recherche et le respect de la physiologie animale. Nous continuerons à suivre avec passion les avancées scientifiques sur la phycocyanine et à collaborer avec les professionnels du monde équin pour affiner son utilisation.
Rappelons avec force qu’un complément alimentaire, aussi prometteur soit-il, ne doit jamais se substituer à un avis vétérinaire éclairé ni à un traitement médical prescrit. Pour toute question concernant la santé de votre cheval et l’intégration de la phycocyanine dans sa gestion, consultez votre vétérinaire. Notre démarche qualité est au cœur de notre engagement.
Sources : Les informations et données avancées s’appuient sur une synthèse de la littérature scientifique recente sur le PPID équin et la phycocyanine, ainsi que sur des analyses de cas transmises par des vétérinaires et propriétaires. Parmi les références clés figurent des articles vétérinaires sur la pathogénie du PPID (dvm360.com), des études sur les effets antioxydants et modulateurs de l’inflammation de la phycocyanine (mdpi.com, pmc.ncbi.nlm.nih.gov), ses effets neuroprotecteurs potentiels dans des modèles de Parkinson (PMC3573447, PMC4500716), son action étudiée sur l’axe corticotrope (PMC7897258), ainsi que des recherches sur son potentiel rôle sur le métabolisme du glucose et l’immunité (pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33080528/, PMC5680719).
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