Spiruline et Phycocyanine – Des agents Naturels au soutien de stratégies contre le cancer ?
Les nombreux effets de la phycocyanine sur la santé et les mécanismes sur lesquels repose son efficacité ont depuis quelques années nourri l’espoir qu’elle puisse efficacement venir en soutien de thérapies conventionnelles contre le cancer. Face à la propagation de promesses et d’affirmations parfois trompeuses, il était intéressant de revenir sur les prémisses de ces recherches et d’isoler un état de la connaissance sur le sujet.
La phycocyanine s’est révélée prometteuse dans diverses applications de santé. À la fois puissant antioxydant et agent anti-inflammatoire, elle est perçue comme un atout potentiel face à une grande variété de maladies chroniques. La phycocyanine s’est également révélée intéressante pour stimuler la fonction cognitive et réduire les niveaux de stress. En outre, elle a démontré une faculté à stimuler la croissance cellulaire saine et protéger les cellules des dommages.
L’étendue de ces effets qui entretient autant la suspicion qu’elle fait naître les phantasmes a cependant nourri la curiosité des chercheurs nombreux à vouloir percer les secrets de ce pigment né au cœur de la Spiruline.
La phycocyanine fait partie de la grande famille des agents naturels capables d’agir sur la physiologie et ressortit à l’arsenal de la phytothérapie, tout comme la curcumine et le Safran sur lesquels “the main ingredient company” a concentré ses travaux.
Le retour en grâce de la pharmacopée naturelle
Depuis plus d’une décennie désormais, les unités et corps de chercheurs intéressés par les effets potentiels de molécules naturelles se sont multipliés. Les universités les plus prestigieuses n’ont cessé de découvrir ou parfois de redécouvrir les puissants effets de pigments plus ou moins exotiques connus depuis toujours. La curcumine, familière et accessible, fait partie de cette provende d’actifs issus de la nature et porteurs d’effets significatifs sans ou presque d’effets secondaires (voir notre article sur l’ANSES et ses précautions vis à vis de la Curcumine). La phycocyanine, plus rare et indisponible sous une forme libre (voir notre article précédent) est l’une des molécules les plus en vue à l’heure actuelle.
L’association intelligente de molécules naturelles complexes pour lutter contre le cancer.
Le cancer est la deuxième cause de décès aux États-Unis. La plupart de ces décès sont dus à des tumeurs métastatiques, c’est-à-dire des tumeurs qui se sont propagées à d’autres parties du corps. Une petite population de cellules cancéreuses qui résistent au traitement rendent l’efficacité des thérapies aléatoires. Ces “cellules souches cancéreuses” peuvent générer de nouvelles tumeurs, mais pour la première fois, des chercheurs envisagent d’utiliser des substances chimiques naturelles présentes dans des produits tels que les légumes, les fruits et les épices, pour traiter le cancer.
Une étude parue en 2013 dans le “Journal of Cancer” a contribué à fortifier le concept d’une association de molécules naturelles capables non pas de se substituer mais d’accompagner des stratégies conventionnelles de traitement avec des effets significatifs. Au final, l’étude a révélé qu’une combinaison de six substances phytochimiques (Curcumine, Flavonol, légumes crucifères, Phycocyanine et Resveratrol) était efficace pour réduire la prolifération des cellules cancéreuses du sein, inhiber leur migration et leur invasion, et provoquer la mort des cellules. La combinaison n’a eu aucun effet négatif sur les cellules saines tout en réduisant l’expression des gènes associés aux métastases.
Si des molécules naturelles seules ou en association se sont avérées capables de tuer les cellules cancéreuses lors de tests, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer s’il s’agit d’une option thérapeutique viable.
Les autres voies de recherche spécifiques à la phycocyanine
La Leucémie myéloïde chronique (LMC) est un type de cancer qui affecte le sang et la moelle osseuse. La maladie est causée par une mutation dans un gène appelé gène BCR-ABL. Ce gène fabrique une protéine qui intervient dans la croissance et la division des cellules sanguines. La mutation entraîne une production excessive de cette protéine, ce qui conduit à une croissance excessive des cellules sanguines.
Il a été démontré que la phycocyanine inhibe la croissance des cellules cancéreuses et induit la mort cellulaire en ciblant la protéine BCR-ABL. La phycocyanine se lie à cette protéine et l’empêche de remplir sa fonction normale. Cela conduit à la mort des cellules cancéreuses.
La phycocyanine s’est avérée efficace pour traiter la LMC dans des modèles animaux et entretient des espoirs sérieux concernant la LMC chez l’homme. Des essais cliniques sont en cours. Une fois de plus, il convient de rester prudent quant à la consistance de son efficacité, mais au vue de l’absence d’effets secondaires, son association à un traitement conventionnel n’est pas irrationnelle.
Une stratégie diversifiée contre les cellules cancéreuses.
Des études récentes ont révélé que la C-phycocyanine possède de multiples mécanismes d’action qui la rendent capable de tuer les cellules résistantes à la chimiothérapie, démontrant également que la C-phycocyanine interagit avec des cibles cellulaires spécifiques (membrane, cytoplasme et noyau), ce qui la rend plus efficace pour tuer les cellules cancéreuses. Les recherches futures porteront sur l’efficacité de son association avec des médicaments dédiés à l’extrusion des protéines telles que ABCB1 et ABCC1 (Ces médicaments agissent en décomposant les protéines en plus petits morceaux afin qu’elles puissent être plus facilement éliminées de l’organisme).
Que peut-on conclure à l’heure actuelle ? L’action hématopoÏétique et érythropoïétique de la phycocyanine à l’origine d’une stimulation de la production de cellules sanguines, de cellules multipotentes, ainsi que son action immuno-modulante, ses effets anti-allergiques par l’abaissement du taux d’immunoglobulines sont autant d’indices de la complexité de ses modalités d’action que de la puissance de cette très grande molécule. Reste la nécessité de conserver raison dans l’exploration de ses vertus jusqu’à ce que des études plus substantielles viennent les étayer. La recommandation accrue de la molécule par la médecine conventionnelle et la recrudescence des chercheurs qui s’en saisissent comme d’un instrument complémentaire potentiel dans la définition de nouveaux traitements plus robustes face au cancer est un signal très positif. Face à des maladies graves, notre responsabilité n’est pas de vous détourner d’une molécule dont les effets potentiels surpassent de très loin les effets secondaires ou indésirables, mais de prévenir les fantasmes ou les élucubrations susceptibles de créer une défiance vis à vis de ce que la médecine est parvenue à accomplir en la matière. Plus que jamais la phytothérapie doit s’armer de patience et de rigueur pour devenir une branche à part entière de l’arsenal thérapeutique à disposition de la science face au cancer.
*La phycocyanine de par la diversité de ses modalités d’action a rapidement été étudiée dans le cadre de la prévention de dysfonctionnements neurologiques, la stimulation des astrocytes, et la reconfiguration du milieu cérébral.”
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La Phycocyanine contre le cancer ?
Spiruline et Phycocyanine – Des agents Naturels au soutien de stratégies contre le cancer ?
Les nombreux effets de la phycocyanine sur la santé et les mécanismes sur lesquels repose son efficacité ont depuis quelques années nourri l’espoir qu’elle puisse efficacement venir en soutien de thérapies conventionnelles contre le cancer. Face à la propagation de promesses et d’affirmations parfois trompeuses, il était intéressant de revenir sur les prémisses de ces recherches et d’isoler un état de la connaissance sur le sujet.
La phycocyanine s’est révélée prometteuse dans diverses applications de santé. À la fois puissant antioxydant et agent anti-inflammatoire, elle est perçue comme un atout potentiel face à une grande variété de maladies chroniques. La phycocyanine s’est également révélée intéressante pour stimuler la fonction cognitive et réduire les niveaux de stress. En outre, elle a démontré une faculté à stimuler la croissance cellulaire saine et protéger les cellules des dommages.
L’étendue de ces effets qui entretient autant la suspicion qu’elle fait naître les phantasmes a cependant nourri la curiosité des chercheurs nombreux à vouloir percer les secrets de ce pigment né au cœur de la Spiruline.
La phycocyanine fait partie de la grande famille des agents naturels capables d’agir sur la physiologie et ressortit à l’arsenal de la phytothérapie, tout comme la curcumine et le Safran sur lesquels “the main ingredient company” a concentré ses travaux.
Le retour en grâce de la pharmacopée naturelle
Depuis plus d’une décennie désormais, les unités et corps de chercheurs intéressés par les effets potentiels de molécules naturelles se sont multipliés. Les universités les plus prestigieuses n’ont cessé de découvrir ou parfois de redécouvrir les puissants effets de pigments plus ou moins exotiques connus depuis toujours. La curcumine, familière et accessible, fait partie de cette provende d’actifs issus de la nature et porteurs d’effets significatifs sans ou presque d’effets secondaires (voir notre article sur l’ANSES et ses précautions vis à vis de la Curcumine). La phycocyanine, plus rare et indisponible sous une forme libre (voir notre article précédent) est l’une des molécules les plus en vue à l’heure actuelle.
L’association intelligente de molécules naturelles complexes pour lutter contre le cancer.
Le cancer est la deuxième cause de décès aux États-Unis. La plupart de ces décès sont dus à des tumeurs métastatiques, c’est-à-dire des tumeurs qui se sont propagées à d’autres parties du corps. Une petite population de cellules cancéreuses qui résistent au traitement rendent l’efficacité des thérapies aléatoires. Ces “cellules souches cancéreuses” peuvent générer de nouvelles tumeurs, mais pour la première fois, des chercheurs envisagent d’utiliser des substances chimiques naturelles présentes dans des produits tels que les légumes, les fruits et les épices, pour traiter le cancer.
Une étude parue en 2013 dans le “Journal of Cancer” a contribué à fortifier le concept d’une association de molécules naturelles capables non pas de se substituer mais d’accompagner des stratégies conventionnelles de traitement avec des effets significatifs. Au final, l’étude a révélé qu’une combinaison de six substances phytochimiques (Curcumine, Flavonol, légumes crucifères, Phycocyanine et Resveratrol) était efficace pour réduire la prolifération des cellules cancéreuses du sein, inhiber leur migration et leur invasion, et provoquer la mort des cellules. La combinaison n’a eu aucun effet négatif sur les cellules saines tout en réduisant l’expression des gènes associés aux métastases.
Si des molécules naturelles seules ou en association se sont avérées capables de tuer les cellules cancéreuses lors de tests, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer s’il s’agit d’une option thérapeutique viable.
Les autres voies de recherche spécifiques à la phycocyanine
La Leucémie myéloïde chronique (LMC) est un type de cancer qui affecte le sang et la moelle osseuse. La maladie est causée par une mutation dans un gène appelé gène BCR-ABL. Ce gène fabrique une protéine qui intervient dans la croissance et la division des cellules sanguines. La mutation entraîne une production excessive de cette protéine, ce qui conduit à une croissance excessive des cellules sanguines.
Il a été démontré que la phycocyanine inhibe la croissance des cellules cancéreuses et induit la mort cellulaire en ciblant la protéine BCR-ABL. La phycocyanine se lie à cette protéine et l’empêche de remplir sa fonction normale. Cela conduit à la mort des cellules cancéreuses.
La phycocyanine s’est avérée efficace pour traiter la LMC dans des modèles animaux et entretient des espoirs sérieux concernant la LMC chez l’homme. Des essais cliniques sont en cours. Une fois de plus, il convient de rester prudent quant à la consistance de son efficacité, mais au vue de l’absence d’effets secondaires, son association à un traitement conventionnel n’est pas irrationnelle.
Une stratégie diversifiée contre les cellules cancéreuses.
Des études récentes ont révélé que la C-phycocyanine possède de multiples mécanismes d’action qui la rendent capable de tuer les cellules résistantes à la chimiothérapie, démontrant également que la C-phycocyanine interagit avec des cibles cellulaires spécifiques (membrane, cytoplasme et noyau), ce qui la rend plus efficace pour tuer les cellules cancéreuses. Les recherches futures porteront sur l’efficacité de son association avec des médicaments dédiés à l’extrusion des protéines telles que ABCB1 et ABCC1 (Ces médicaments agissent en décomposant les protéines en plus petits morceaux afin qu’elles puissent être plus facilement éliminées de l’organisme).
Que peut-on conclure à l’heure actuelle ? L’action hématopoÏétique et érythropoïétique de la phycocyanine à l’origine d’une stimulation de la production de cellules sanguines, de cellules multipotentes, ainsi que son action immuno-modulante, ses effets anti-allergiques par l’abaissement du taux d’immunoglobulines sont autant d’indices de la complexité de ses modalités d’action que de la puissance de cette très grande molécule. Reste la nécessité de conserver raison dans l’exploration de ses vertus jusqu’à ce que des études plus substantielles viennent les étayer. La recommandation accrue de la molécule par la médecine conventionnelle et la recrudescence des chercheurs qui s’en saisissent comme d’un instrument complémentaire potentiel dans la définition de nouveaux traitements plus robustes face au cancer est un signal très positif. Face à des maladies graves, notre responsabilité n’est pas de vous détourner d’une molécule dont les effets potentiels surpassent de très loin les effets secondaires ou indésirables, mais de prévenir les fantasmes ou les élucubrations susceptibles de créer une défiance vis à vis de ce que la médecine est parvenue à accomplir en la matière. Plus que jamais la phytothérapie doit s’armer de patience et de rigueur pour devenir une branche à part entière de l’arsenal thérapeutique à disposition de la science face au cancer.
*La phycocyanine de par la diversité de ses modalités d’action a rapidement été étudiée dans le cadre de la prévention de dysfonctionnements neurologiques, la stimulation des astrocytes, et la reconfiguration du milieu cérébral.”
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